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CHRSM - site Sambre

Journée internationale des droits des femmes : le droit à l'avortement

Journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2024

A Namur et Sambreville, le CHRSM place le droit à l'avortement au cœur de son ADN

Le CHRSM dispose d’un Département mère-enfant complet, avec une maternité rénovée sur chaque site, des salles d'accouchement modernes, adaptées aux accouchements classiques et physiologiques. L'institution souhaite offrir une prise en charge adaptée à toutes les femmes, que la grossesse soit désirée ou pas. C'est pourquoi le CHRSM prend en charge les patientes qui souhaitent avorter. En cette journée internationale des droits des femmes, il nous semble important de rappeler que notre institution contribue à renforcer ce droit, tant à Sambreville qu'à Namur. Zoom sur Auvelais.

En Belgique, la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) est d’application depuis 1991, sous certaines conditions :

  • L'IVG est autorisée jusqu’à 12 semaines de grossesse ;
  • Il faut respecter un délai de minimum 6  jours  entre la première consultation et le jour de l’intervention ;
  • L’intervention doit avoir lieu dans un centre hospitalier ou extra hospitalier (centre de planning familial pratiquant l’IVG).

Une exception est prévue par la loi, il s’agit de l’interruption médicale de grossesse (IMG).  Lorsque la grossesse met en danger la santé de la future maman ou si le diagnostic prénatal révèle que le fœtus est atteint d'une grave affection, l’avortement thérapeutique est autorisé au-delà de 12 semaines de grossesse.

Si cette mission est inscrite depuis toujours dans l'ADN des plannings familiaux, le CHRSM propose également de réaliser des IVG pour les patientes souhaitant mettre un terme à leur grossesse. "Nous sommes plusieurs gynécologues à réaliser des avortements, explique le Dr Verheyen, gynécologue au sein du CHRSM - site Sambre à Auvelais. Quand une patiente téléphone pour prendre un rendez-vous pour une IVG, nous lui fixons dès que possible un premier rendez-vous. Le but est à la fois de dater la grossesse par une prise de sang et échographie, et de discuter de la situation. C'est l'occasion pour la patiente de comprendre où elle en est et les options qui s'offrent à elle. Elle rentre ensuite chez elle et, si elle poursuit son choix, un second rendez-vous est fixé par la suite, respectant le délai de 6 jours imposé par la loi."

Il existe deux méthodes d’IVG qui dépendent de l'avancée de la grossesse :

  • La méthode médicamenteuse peut être réalisée jusqu'à 7 semaines de grossesse (9 semaines d'aménorrhée). Elle se déroule en deux étapes. La patiente prend différents comprimés : d'abord pour stopper le développement de la grossesse et dans un second temps, pour provoquer l’expulsion de l’embryon. En Belgique, elle est pratiquée jusqu’à 7 semaines de grossesse.
  • La méthode chirurgicale se déroule quand  la grossesse est plus avancée (6 à 12 semaines de grossesse, jusqu'à 14 semaines d'aménorrhée). Elle est pratiquée sous anesthésie locale ou générale, au sein du bloc opératoire et consiste à aspirer, avec une sonde, l’endomètre (la partie interne de l’utérus où s’est niché l’ovule fécondé).

Pour le CHRSM, soutenir le droit à l'avortement, et par là, les droits des femmes, est capital. "On sait que les plannings familiaux, qui proposent également ce service depuis bien plus longtemps que nous, font face à une charge de travail importante.  Il est de notre devoir en tant que service hospitalier public de soutenir les droits des femmes", précise le Dr Goenen, gynécologue en chef sur le site Sambre.

Plus d'infos sur la page du service de Gynécologie.